Vivement dimanche !

Bon, on est mercredi (jeudi maintenant) et j'ai pas posté depuis un bon moment. Ah mais j'ai de bonnes excuses, si si c'est vrai ! Mon pc m'a lâchée et le boulot me prend pas mal de temps et d'énergie. Sans compter le jeu de rôle et le déménagement qui approche. Enfin bon, mcdo, c'est pas si terrible, quand on y pense. Et le dégoût du burger, je l'attend toujours. C'est sûr, j'y bosse pas depuis assez longtemps pour me dire que c'est tranquille, et que ça ne changera pas. Mais pour le moment, je suis assez contente de l'expérience. Les collègues sont jeunes, (presque) toujours de bonne humeur, on est speed mais on a aussi du temps, et je me fais des glaces d'enfer. Eh oui, ma vie se résume à peu de choses.

Pour le moment, je me concentre déjà sur le fait de reprendre un rythme qui me parait scolaire, et je gagatise à mort devant tous les petits qui passent demander un dragon rouge ou mauve parce qu'ils ont déjà eu tous les autres dans leur happy meal. Comme c'est pas bien grand, prendre ses marques n'est pas trop dur et donc tant que j'y suis, tout va bien (ce qui ne m'empeche pas de compter les minutes avant la débauche à une bonne demie heure de la fin de la journée). Le seul hic est que quand j'y suis pas, j'ai pas envie d'y retourner. J'ai recommencé à prendre mon médoc, un peu de temps en temps, à très faible dose mais quand même. Pour moi qui ait peur des gens, être en caisse tous les jours à midi, c'est un peu un tour de force. L'avantage, c'est qu'après une première crise d'angoisse avec larmes et tremblements au boulot, je sais qu'ils vont pas me lapider sur place si j'ai besoin d'un peu de recul. Pas à faire trop souvent, mais ça soulage.

Enfin, entre ça et mes exams qui approchent, le fait que j'ose même pas regarder l'état de mon compte en banque, le grand ménage-vidage de mon appart dans une semaine et des poussières et tout ce qui avance, j'ai qu'une envie, c'est de reculer. L'expression est assez cool (je trouve, avec ma modestie légendaire), mais l'effet est mauvais. Ce qui veut dire crises à répétition, paranoïa et tout le chapelet de soucis qui va avec, et grande, grande envie d'arrêter tout sur le champ. Reste qu'à me dire que de toute façon, j'ai plus le choix parce que plus d'appart, plus de fac et tout si je stoppe maintenant et que ça ira mieux une fois stabilisée, mais j'ai du mal à me convaincre... Heureusement qu'il y a des trucs cool avec ça, comme Paris, la proximité des amis, le côté rôliste qui revient en douceur, les animaux...

Suffit d'oublier les chevilles en compote, la fatigue, l'angoisse et les vertiges.